
Une fessée libératrice
I
l est arrivé tôt dans l’après-midi, avait fait bonne route et était de bon poil bien qu’un peu fatigué.J’avais hâte de le voir, lui de me voir aussi apparemment, il avait un large sourire aux lèvres et l’œil pétillant.
Je lui proposais de s’asseoir et de boire quelque chose, j’avais très envie de le bichonner.
Il m’attrapa par la hanche et me hissa sur ses genoux, bu tout tranquillement son verre en me racontant son voyage.
Il me regardait avec tendresse, et frottait légèrement le bout de son nez contre le mien.
Il était ravi que je porte une jupe, malgré le froid de l’hiver, et je grelottais un peu malgré mes longues chaussettes en laine.
- tu es toute belle.
- Merci.
Je posais ma tête sur son épaule, émue.
Après s’être détendu un peu, il me demanda si j’avais été sage pendant son absence.
- Euh oui tu sais bien
- Il ne m’avait pas semblé, j’ai du te punir à distance plusieurs fois et ton carnet doit être bien rempli aussi.
- Non, il n’y a pas grand chose dessus !
- Tu ne l’as pas rempli ?!
Remplir le carnet de mes bêtises prouvait juste qu’il avait la mémoire courte. Il n’était pas bien tenu à jour certes, mais il ne m’en parlait plus depuis un moment. J’avais juste écrit des choses intimes, des confessions… et dessiné tout un tas de petit cœurs avec son prénom à l’intérieur, comme si j’étais encore une collégienne.
Une bonne claque sur les fesses, et il m’envoya chercher le fameux carnet.
Après une lecture attentive et attendrie, il déclara que ce fouillis sans nom était une infamie et que je méritais une bonne fessée déculottée.
Je frémissais et gardais les yeux baissés, pendant qu’il me grondait.
- c’est inadmissible. Je suis déçu de ton comportement. Tu n’échapperas pas à une bonne fessée Mademoiselle !
Puis il m’attrapa par le bras et me conduisit à la chambre.
Sans que j’ai le temps de dire ouf, je me suis retrouvée sur ses genoux, la culotte baissée, recevant une fessée plutôt longue dont les claques s’abattaient avec une intensité qui montait crescendo.
Il continua à me gronder « comme une vilaine gamine », comme il disait…
Il s’arrêta quand je me mis vraiment à le supplier d’arrêter, et me fit lever. Je me frottais les fesses, même si j’avais mérité ma fessée je trouvais qu’il était un peu trop sévère avec moi.
– Garde la culotte baissée, je n’ai pas terminé avec toi.
Il plaça ensuite quelques coussins sur le lit. Puis commença à défaire sa ceinture. Son visage était devenu sévère.
- Non s’il te plaît, tu viens juste d’arriver, pourquoi attends non… Pas la ceinture
- Ça suffit !
Il pointa la pile de coussins et je me résignais à m’allonger dessus. La honte est toujours décuplée quand il faisait cela, car j’ai toujours eu l’impression que la vue qu’il a alors est un peu trop plongeante sur mon intimité…
Il souleva ma jupe à nouveau. J’essayais de remonter ma culotte mais il me claqua les fesses, avant de la baisser jusqu’aux chevilles. « Petite désobéissante ! »
Je n’étais pas fière.
« Voilà ta position, les fesses à l’air et recevant la bonne fouettée que tu mérites ! »
Il commença une fessée à la ceinture, sur mes fesses déjà bien échauffées.
Les coups suffisamment espacés pour que la morsure du cuir se transforme peu à peu en plaisir.
Shlaaaaaack….. shlaaaaaack……shlaaaaaaack….
La fenêtre étant ouverte, je m’imaginais que tous mes voisins savaient donc que je recevais la fessée.
Je fus soulagée quand il s’arrêta, car j’étais épuisée à force de gémir, chouiner, gigoter.
Je lui demandais pardon en sniffant.
- Pardonne moi, je ne désobéirai plus… snif, je te le promets.
- J’espère bien.
Je m’allongeais sur le dos pour reprendre mes esprits, le cœur battant la chamade, et il vint au dessus de moi pour me donner un tendre baiser.
Cette fessée semblait nous avoir rapprochés encore davantage, et elle avait été libératrice. Les larmes que j’avais au yeux étaient de bonheur.
Le soir quand nous fûmes au lit, j’eu droit à un gros câlin consolateur et un massage à la crème apaisante. J’en avais bien besoin.
Nous ne voulions pas dormir, il me posait mille questions, il voulait tout savoir de moi, de mon enfance à mes rêves pour l’avenir. Nous nous sommes confiés l’un à l’autre jusqu’au bout de la nuit.
Je m’endormis avec sa main protectrice posée avec amour sur mes fesses, apaisée et rassurée.
Depuis, je n’ai plus eu peur de rien.