
Une cérémonie traditionnelle
L
éa s’avança vers l’autel, dans sa belle robe blanche, sous les regards admiratifs de son entourage et de celui de l’élu de son cœur.Elle tremblait de peur et d’envie à la fois.
L’institutrice, assise devant le vieil orgue restauré, jouait le morceau de musique traditionnel qui résonnait dans la petite église du village.
Alexandre était tout aussi nerveux que sa promise.
Il regarda avec émoi sa dulcinée arriver vers lui, et lui pris sa main, ses yeux brillants d’excitation.
Léa le trouva très séduisant dans son beau costume. Ils échangèrent des sourires, ils étaient tellement mignons tous les deux.
Le curé, vieil homme bourru, émit un grognement et commença son discours.
« Nous sommes réunis ici aujourd’hui afin d’unir Léa et Alexandre.
Deux jeunes gens prêts à s’engager dans cette magnifique aventure… »
« Léa, êtes vous prête à l’aimer, le chérir, et lui obéir dans le dévouement le plus total jusqu’à ce que la mort vous sépare ? »
Un timide « oui » se fit entendre, quelques sourcils se levèrent, certains n’avaient pas bien entendu et avaient peur d’un désistement de dernière minute.
« Alexandre, êtes vous prêt à l’aimer la chérir, à la corriger et la punir quand nécessaire, et à la protéger, jusqu’à ce que la mort vous sépare ? »
«Oui je le veux ». Sa voix était ferme, démontrant une conviction sans faille.
Le témoin et la demoiselle d’honneur apportèrent des anneaux et ils se les passèrent au doigt.
L’anneau de Monsieur comportait la mention gravée « domination et honneur » et celui de Madame « soumission et dévouement ».
Le curé continua.
« Je vous déclare mari et femme et unis par les liens sacrés du mariage. Vous pouvez à présent déculotter la mariée et lui donner une fessée. »
C’était le moment que Léa redoutait, cette fessée déculottée devant tout le monde qu’elle et toutes ses copines appréhendaient depuis toutes petites.
Il fallait en « passer par là » c’est la tradition, et il n’était pas question de passer outre. Elle s’y était préparée mentalement mais malgré tout, une certaine honte envahit la demoiselle et elle baissa la tête, au moment du passage à l’acte, ses mains positionnées un peu maladroitement derrière son dos.
On avait apporté une chaise à Alexandre et il s’était assis dessus.
Il agrippa le poignet de Léa et la bascula sur ses genoux avec délicatesse.
Après avoir soulevé les nombreux jupons de la jeune fille, il baissa sa culotte blanche en dentelles à mi-cuisses d’un coup sec, dévoilant son joli petit derrière nu.
On entendit l’assemblée tour à tour s’émouvoir, rire de façon étouffée puis finalement à gorge déployée.
On lui avait bien expliqué comment faire, au jeune Alexandre, qui déjà tout ému d’une telle vue, devait maintenant faire son travail avec application : les fesses de sa jeune épouse devaient passer de la couleur blanche à rose, et les claques s’appliquer uniformément sur l’ensemble du fessier. Le but de tout ceci était d’affirmer sa position de chef dans ce nouveau ménage qu’ils venaient de créer avec Léa.
Il commença à claquer son joli joufflu,et la jeune fille se tortilla légèrement.
Sa détermination ainsi qu’une certaine dextérité dans les gestes lui valu l’approbation des mâles qui observaient la scène. Ils hochaient la tête, convaincus que la tradition s’était correctement transmise de génération en génération.
Certaines femmes souriaient d’un air gêné, car elles avaient vécu la même chose auparavant.
Alexandre ne s’arrêta pas lorsque sa belle lança des « aïe » et autres gémissements.
Il était temps qu’il apprenne à être ferme.
Alexandre jeta finalement un œil au curé, qui lui fit signe de continuer son ouvrage.
Ce n’est qu’une fois que les fesses de la demoiselle furent bien roses qu’il arrêta la fessée. Léa était tout autant vexée qu’heureuse, une sensation paradoxale qui lui était jusqu’ici inconnue.
Le curé lui indiqua ensuite un prie Dieu du doigt afin qu’elle aille s’agenouiller dessus, la
culotte toujours baissée. Que tout le monde puisse bien voir le résultat de l’ascendant du marié sur sa nouvelle épouse.
Les joues tout aussi roses que ses fesses, elle s’installa à genoux et remarqua une chaleur non désagréable irradiant de son derrière exposé.
Le photographe prit quelques clichés pour immortaliser ce joli moment de soumission.
Pendant ce temps là, les mâles dominants du village offraient à Alexandre un kit « jeune marié », contenant un martinet d’époque et une strap en cuir.
Léa devait se contenter comme cadeau d’un livre volumineux et rébarbatif sur l’obéissance.
Finalement Léa fût autorisée à se reculotter, ce qu’elle fît promptement et sous les applaudissements enthousiastes de tous. Elle resta ensuite les yeux baissés, en attendant la fin de cette standing ovation qui n’en finissait pas.
Et comme le veut la tradition, Alexandre porta Léa dans ses bras pour sortir de l’église.
Une vie de bonheur les attendait.
