
La révélation.
L
'embouteillage était prévisible au péage. Dernier week-end d'août en direction de Paris, je m'attendais à quoi, franchement ? Mais il l'a mérité sa fessée et je m'y suis engagée. Un engagement ne se rompt pas, si? Non !
C'est un peu le bronx dans ma tête. La fessée m'as toujours attirée, d'aussi loin que je m'en souvienne. Seulement j'avais décrété être une receveuse.
Je ne comprend pas comment on en est arrivé là, pas plus que ce qu'il a pu déceler en moi.
Trois heures de routes en tout, ça me laisse le temps de poser ma réflexion, d'essayer de me visualisée avec un homme pénitent allongé sur mes genoux.
Trois heures, c'est aussi le temps qu'il me faut pour asseoir ma détermination. C'est le temps qu'il m'a laissé poireauter, m'inquiéter. La durée qu'il a fallut pour qu'enfin je me fâche.
Je croyais que l'attente avant d'être punie était ce qu'il y avais de pire, j'en découvre une autre aussi éprouvante.
Un message d'encouragement de mon tuteur me rassure. Il y croit lui, je lui fait confiance.
J'arrive, il viens m'accueillir. Jogging et t-shirt. Je suis outrée mais mon manque d'expérience me fait retenir la remarque que je sent poindre sur le bout de mes lèvres. Franchement pour qui je me prend ?
La discussion s'engage, je ne suis vraiment pas à l'aise.
Lecture de ses tords et de ses excuses, rappels du sermon déjà fait.
Il prend place sur mes genoux, ma tête explose :
"Mais qu'est ce que je fait ici ? Je suis soignante moi ! Ça ne claque pas une soignante !" Cette réflexion se mélange avec une autre "ne te dégonfle pas, il l'a mérité. Il a confiance, ça ne se trahis pas."
Je lève la main et l'abat avec une fermeté dont j'ignorais être capable.
Une grosse centaine de claque plus tard, je l'envoi au coin histoire de méditer un peu.
En le regardant attendre il me vient deux certitude :
J'ai été clémente, je ne le serais plus.
J'ai été spankee, je ne le serais plus.