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Deux couples et la fessée

Deux couples et la fessée

Lorsque Marie-Agnès et moi emménageâmes dans notre nouvel appartement de l’avenue Ledru-Rollin, nous étions mariés depuis trois ans et nous avions l’un et l’autre presque 30 ans. Nous nous plûmes tout de suite dans cet immeuble haussmannien où nous disposions enfin du spacieux appartement rénové dont nous rêvions depuis longtemps. Le voisinage était en outre agréable et nous nous liâmes très vite avec un couple qui s’était montré très amical et complaisant avec nous au moment de notre emménagement. Robert et Suzanne étaient nettement plus âgés que nous : ils approchaient tous deux la soixantaine, c’est-à-dire qu’ils avaient à peu près l’âge de nos parents. Robert était un homme de taille moyenne, massif, avec une belle chevelure blanche et Suzanne, en dépit de ses 58 ans et de ses cheveux gris, était restée une belle femme, grande, avec des formes harmonieuses. Ils avaient tous les deux l’esprit ouvert et, en dépit de la différence d’âge, nous devînmes rapidement des amis intimes. Nous parlions très librement de tout avec eux, même des choses les plus personnelles touchant notre vie de couple. Nos relations avec eux prirent une tournure particulière un soir que nous dinions ensemble chez eux. La conversation en vint, je ne sais plus à quel propos, à rouler sur le sujet de la fessée. Robert et Suzanne soutenaient que si ce châtiment n’était guère à recommander pour les enfants, il ferait en revanche beaucoup de bien à certains adultes qui en avaient le plus grand besoin. Marie-Agnès et moi échangeâmes alors furtivement un regard complice car la fessée faisait partie de nos fantasmes communs et il nous arrivait de la pratiquer en prélude à nos ébats amoureux. Robert et Suzanne ne manquèrent pas de remarquer le trouble que leurs propos avaient créé chez nous. Robert se tourna alors vers Marie-Agnès et lui demanda : « Et vous, Marie-Agnès, il ne vous arrive jamais de mériter la fessée ? ». Marie-Agnès rougit comme une pivoine et répondit en baissant les yeux : « Si, cela m’arrive, et il arrive qu’Olivier me la donne ». Suzanne se tourna alors vers moi et me dit : « Ainsi, Olivier, vous fessez votre adorable petite épouse ! Mais vous-même, n’êtes-vous donc jamais puni ? ». Embarrassé, j’hésitais à lui répondre et ce fut Marie-Agnès qui le fit à ma place : « Si, dit-elle, je le fesse parfois, mais il ne sent rien ! C’est moi qui ai mal à la main, et donc, en fin de compte, c’est encore moi qui suis punie. Ce n’est pas juste ! ». « Il faut vous procurer un martinet », s’exclama Robert. « Non, lui répondit Marie-Agnès, j’aurais trop peur de mal m’en servir et de lui faire des marques ». Suzanne eut un petit sourire et dit en me regardant : « Vous avez raison, rien ne vaut la main nue pour corriger un postérieur qu’il soit masculin ou féminin, mais ce qu’il faut pour celui d’Olivier, c’est une main d’homme. Si vous le voulez, la main de Robert ferait très bien l’affaire. Le résultat est garanti, croyez-moi ! ». Ce fut à mon tour de rougir devant cette suggestion humiliante. La conversation se poursuivit sur ce thème, mais les choses n’allèrent pas plus loin ce soir-là.

Or quelques jours plus tard, Marie-Agnès et moi eûmes une violente dispute en raison d’une de ses étourderies. Nous nous étions donné rendez-vous au cinéma, après une journée de travail, mais à la sortie il nous fut impossible de récupérer notre voiture car Marie-Agnès ne se souvenait plus de l’endroit où elle l’avait garée. Il nous fallut la rechercher pendant près de deux heures, sous une pluie battante, avant d’y parvenir. De retour à l’appartement, j’étais d’une humeur massacrante et je l’accablai de reproches, en élevant la voix, et en la gratifiant de quelques épithètes malsonnantes. Je ne tardai pas à regretter mon emportement car Marie-Agnès et moi sommes très amoureux et j’eus rapidement honte des insanités que je lui avais dites. Toujours est-il que les échos de cette querelle étaient parvenus aux oreilles de Robert et Suzanne qui habitaient juste au-dessous de chez nous. Le téléphone sonna, je décrochai et j’entendis la voix de Suzanne : « Vous faites beaucoup de bruit, les enfants. Descendez chez nous, il faut que nous ayons une petite conversation ». Nous descendîmes donc et sonnèrent chez nos amis. Ils vinrent nous ouvrir et nous conduisirent, tout penauds, au salon. Après qu’ils se furent fait expliquer la raison de cette bruyante scène de ménage, Suzanne s’adressa à nous dans les termes suivants : « Vous méritez tous les deux d’être punis, vous Marie-Agnès pour votre étourderie et vous Olivier pour votre colère. Vous en êtes bien d’accord ? ». Baissant la tête, nous fîmes signe que oui. Robert prit alors la parole : « Quant à la punition, vous devinez, je suppose, en quoi elle va consister : nous en avons parlé l’autre jour ». Le rouge me monta au front en même temps que les battements de mon cœur s’accéléraient : était-ce possible ? Est-ce que cette chose allait vraiment se passer ? La voix de Suzanne mit fin à mes doutes : "C’est Robert qui va vous administrer la fessée à tous les deux, et de la même manière, car il est juste que vous soyez également punis" . Robert se tourna alors vers Marie-Agnès et s’adressa à elle, en la tutoyant pour la première fois : « Viens ici, relève ta jupe, baisse ta culotte et allonge-toi sur mes genoux ». Elle lui obéit tandis qu’il s’asseyait sur une chaise. Il l’attira vers lui et la coucha en travers de ses cuisses. L’ayant installée commodément il leva la main et entreprit de lui claquer les fesses, modérément d’abord, puis de plus en plus fort. Marie-Agnès a une peau très claire, très fine, très sensible et délicate qui rougit facilement : ses jolies fesses eurent à peine le temps de rosir qu’elles étaient déjà toutes rouges. Sous l'effet de la douleur Marie-Agnès ne pouvait s’empêcher de gigoter sur les genoux de Robert et, dans ses mouvements désordonnés, tantôt serrait et tantôt écartait ses fesses, nous montrant tout lorsqu'elle les écartait. Il ne fallut pas longtemps pour que son intimité n’eût plus de secrets pour Suzanne et Robert. Elle s’efforçait de supporter courageusement sa fessée, en serrant les dents, mais le rythme accéléré des claques de Robert et leur intensité croissante vinrent à bout de sa résistance. Elle ne put retenir des gémissements qui se transformèrent bientôt en sanglots. Ce fut le moment que Robert choisit pour arrêter la correction. Il lui caressa les fesses, glissant rapidement sa main dans sa raie, en lui disant : "Allons, c’est fini, ma grande, tu as été suffisamment punie". Elle se releva, les yeux encore brouillés de larmes, se rajusta et alla s’asseoir sur le canapé auprès de Suzanne qui la prit tendrement dans ses bras. « Allons, Olivier, c’est à ton tour », me dit alors Suzanne. Je me levai, empli de confusion et d’appréhension, et m’approchai de Robert, toujours assis sur sa chaise. « Allez, déculotte-toi, me dit-il, je vais te fesser ». Je me déculottai en tremblant, partagé entre le désir et la crainte, sous les regards de Suzanne et de Marie-Agnès que je sentais dans mon dos. Mon pantalon tomba sur mes chevilles tandis que mon slip s’arrêta en bas de mes cuisses. Robert m’ordonna de remonter ma chemise jusqu’à la taille puis me dit : « Allez, même position, même punition ». Je m’allongeai en travers de ses genoux, tout honteux. Il m’assujettit fortement, puis levant haut le bras, il entreprit de me fesser. Robert était un homme d’une grande force physique, de tempérament dominateur, qui avait exercé des fonctions d’autorité durant toute sa vie professionnelle et qui avait l’habitude d’être obéi. Sur ses genoux, je me sentais redevenir un petit garçon recevant la fessée paternelle. Mais ce fut une véritable raclée qu’il m’administra, une fessée magistrale, une fessée retentissante. Le bruit des claques résonnait dans tout l’appartement et, les cinq premières minutes, la douleur était à ce point cuisante que je ne pouvais me concentrer sur rien d’autre. Comme Marie-Agnès quelques minutes plus tôt, c’est toute pudeur oubliée que, bien malgré moi, je dévoilai mon intimité. Ensuite, quand je me fus un peu accoutumé à la douleur, c’est le sentiment d’humiliation qui reprit le dessus, humiliation d’être corrigé devant deux femmes, mais surtout devant Marie-Agnès : je ne risquais plus de faire le malin et de frimer devant elle maintenant qu’elle m’avait vu dans cette position ! Robert continua la correction jusqu’à ce que moi aussi j’eus les larmes aux yeux. Il me relâcha alors, me caressa les fesses de la même manière qu'à Marie-Agnès et les tapota en me disant : « Allons, c’est fini, tu peux te reculotter ». Après quoi, nous fûmes invités à nous demander pardon mutuellement Marie-Agnès et moi, ce que nous fîmes bien volontiers. Nous parlâmes encore un peu tous les quatre de la fessée que nous venions de recevoir, puis nous prîmes congé de nos amis non sans les avoir remerciés pour le châtiment mérité que nous avions reçu et non sans les avoir embrassés affectueusement. Une fois au lit, nous nous caressâmes mutuellement nos fesses brûlantes et nous fîmes l'amour avec une ardeur renouvelée.
Le prix du mensonge

Le prix du mensonge

Récit fictif mais que j'adorerai se voir réaliser !

Il est 18h, je suis devant la porte de notre appartement, je n'ose pas rentrer.
Je sais, je sens que tu es là, à m'attendre, mais pas pour me câliner.
Ce matin, un peu avant 11h, j'ai reçu un e-mail de ta part : « Ma démone, ce soir tu rentres de suite après ton travail. Tu n'en fais qu'à ta tête et tu ne me respectes pas...OK, mais tu sais ce qui va se passer et t'arriver. Ton amour agacé »
Oups, je sens mon cœur virevolter, qu'est-ce bien fait encore ?(worry) Je tente de me remémorer les derniers jours...Ah, zut, ça yes, je crois deviner. Mais si c'est vraiment ce à quoi je pense, alors je me doute effectivement de ce qui va se passer dès mon retour à la maison.
Rien que d'y penser, je frisonne, une douleur me prend dans le ventre, mais je sens aussi une certaine excitation monter.

Toute la journée, jusqu'à cette fameuse minute où je me trouve devant cette porte, je n'ai fait que penser à ce moment. Je n'ai pas réussi à être attentive à ce que je faisais et mon patron m'a un peu rappelé à l'ordre, mais ça je ne te le dirai pas.

Et voilà, je prends mon courage, je franchie la porte, mais à peine cela fait, je tombe nez à nez sur la table avec certaines choses dessus que je ne n'apprécie pas, ou au contraire trop.
Je sais au fond de moi que je les mérite, et c'est pourquoi une multitude de sentiments me parcoure tout le corps. J'aime quand je suis ainsi, ressentir cette sensation, même si je sais que je vais surement finir en larmes parce que tu n'auras pas été tendre. Une punition est une punition.

Mon corps frissonne, mes joues prennent légèrement la couleur qu'auront mes fesses tout à l'heure, je respire déjà profondément et je sens une légère humidité s'immiscer entre mes jambes.

Tu es là, assis juste à côté de la table sur le canapé. Je connais ce regard sévère, mais aussi complice. Tu n'aimes pas quand je fais des sottises, étourderies ou des caprices mais parallèlement tu espères que j'en ferai.

Je te dis bonjour, on s'embrasse langoureusement, ce n'est pas parce que tu vas me punir pour une bonne raison, que tu ne m'aimes pas, bien au contraire, si tu fais cela c'est pour mon bien et parce que tu tiens à moi. Et tu as toujours tenu à ce que je le sache et je crois que c'est une raison de plus qui fait que je t'aime tant. (hearteyes)

Maintenant que c'est fait, je suis là, debout devant toi, je n'ose à peine te regarder, mais tu m'ordonnes de ne pas baisser les yeux, tu veux que je connaisse ton mécontentement et toi lire dans mes yeux mon repentir. Ton regard confirme ma crainte, tu as bel et bien découvert que je t'ai menti en me servant de Julie, une amie, en prétendant une sortie avec elle alors que j'allais voir un copain que tu n'apprécies pas.
Je suis honteuse et je ne cherche même pas à nier. A quoi bon ?!

Tu m'allonges avec douceur, mais fermeté sur tes genoux. J'adore ce moment où je me sens vulnérable, entièrement à toi. Tu as décidé qu'il n'y aurait pas de préliminaires alors que tu sais très bien que c'est ce que je préfère. Tu descends en quasi un seul geste mon collant et ma culotte. Je sais alors que l'on va dépasser une nouvelle étape.

Cela fait maintenant 4ans que nous sommes ensemble dans la vie et 3ans que tu as commencé mon éducation.
Nous n'en sommes plus à avoir un mot entre nous pour mettre fin à une fessée, car avec le temps, j'ai bien vu et pris conscience que tu étais toujours à mon écoute et ne pas aller plus loin que je ne peux ou ne veux aller. Même si doucement, nous avons beaucoup avancé et progressé dans ce domaine.

Je suis donc là, fesses à l'air sur tes genoux, à la fois un peu inquiète par tant de froideur de ta part, mais aussi très confiante, j'adore ces moments.
Tu as décidé d'y aller de suite franco, pas d'échauffement, ou plutôt si, chauffer de suite mes fesses. Je n'en ai pas l'habitude et dès la première claque, cela me tire des petites vocalises.
Je sais, je l'ai méritée, mais je pensais quand même que tu serais un peu plus tendre, mais chaque fois je me dis la même chose. Mais là tu as battu tes records. Je me demande même si tu n'as pas confondu mes fesses avec ton tamtam, tellement les claques sont sèches.

Je crois que tu as décidé de vraiment me pousser à bout, j'en ai déjà les larmes aux yeux.(snif) Mais de ne pas savoir jusqu'où tu comptes aller exactement m'excite aussi beaucoup et mes yeux ne restent pas longtemps la seule partie de mon corps à être mouillée.

Je ne sais pas combien de temps exactement nous sommes restés ainsi, toi faisant rougir mes fesses, moi en ondulant sur tes genoux sous la pluie des claques, mais en éprouvant une sensation de bien-être. Un regard à la pendule, 35min que je suis couchée sur tes cuisses. Je n'en reviens pas, une nouvelle fois, tu as repoussé mes limites puisque 30min était le plus que j'avais supporté en sachant que cela incluait la partie douce du déculottage et de l'échauffement, alors là ! Mais j'avoue que je n'en suis que plus fière. Aux larmes certes, mais j'adore quand tu me prends en mains de cette manière et je crois que c'est ma meilleure fessée jusqu'ici.

Comment ça, pas finie ? Un échauffement ça ? Tu plaisantes ? Apparemment non ! Tu m'annonces que pour la suite, je serai allongée à plat ventre sur le lit, les fesses relevées par des coussins, mais surtout que je vais être attachée, les jambes bien écartées. Pardon ? Tu ne comptes pas vraiment m'attacher, tu as perdu la tête ?... Faut croire que non.
Je me révolte un peu,(sia) mais en même temps cette part de nouveauté me donne plutôt très envie d'essayer, mais ce soir, après ce que j'ai déjà eu ?
Mais bon, de toutes manières, comme tu me le dis, je n'ai pas le choix. S'il y a bien une chose que tu ne tolères absolument pas, c'est le mensonge. Je ne l'avais encore jamais fait et tu es bien décidé à tout faire pour que je ne recommence plus jamais. (worry)

Lorsque je sens la corde s'enlacer autour de mes poignets et mes chevilles, mes intestins se tordent, mais je sens tellement d'excitation me prendre, que j'aimerais que tu me fasses l'amour, là maintenant, tout de suite. Je te le dis, mais tu me réponds que si une autre fois, j'éprouve le souhait d'être attachée pour faire l'amour, alors on le fera, ça n'en sera que meilleur, mais que là, je ne suis pas ainsi positionnée pour cela, mais à cause de mon comportement infantile. 
Mes joues rougissent, je suis un peu déçue, mais je m'en doutais bien, j'aurais au moins essayé.

Humm, ça fait du bien, quelque chose me caresse, mais quoi ? Je tourne la tête, mais tu me la retiens avec ton bras pour m'empêcher de voir. Je sais que ce n'est pas ta main, bien trop rêche, non, je ne vois pas. Aie, si le premier coup me laisse de suite deviner, le martinet. Non pas ça stp, j'ai bien trop mal aux fesses, mais je n'ai pas le temps de finir ma phrase que le martinet se fait sentir. Je ne peux pas m'empêcher de geindre et mes yeux se brouille à nouveau.(snif)
Quelques claques supplémentaires continuent de tomber avant que tu m'annonces que tu m'as réservé une surprise. Youpi, J'adore ce mot, surtout que là, ça rime surement avec la fin de ma punition (hearteyes)

Tu t'absentes de la chambre. C'est étonnant, j'entends des voix.  Mais que fais-tu ? A qui sont ces voix ? Je tente de me détacher en pensant que tu as oublié de le faire, je suis terriblement angoissée à l'idée que quelqu'un puisse me voir ainsi, dans cette position.
Ça y est, te revoilà, mais tu n'es pas seul. Je ne vois pas encore qui t'accompagne, mais je sens leur présence.
Mon sang ne fait qu'un tour, mes joues sont rouge tomate et je pense à la vision de mes fesses qui doivent l'être encore plus. 
Je te fixe du regard et te fais comprendre que tu dépasses les bornes, que je ne veux pas de cela, je ne veux pas d'un inconnu dans nos jeux. (sia)

Et qui je vois rentrer ? Julie et Éric...Julie est justement l'amie qui m'a servie d'alibi, qui a couvert mon mensonge. Je suis au comble de l'humiliation et je comprends désormais la véritable raison des attaches. Tu savais très bien que je ne serai pas restée, que je n'aurai pas permis cela, je t'en veux terriblement. Mais je ne riposte plus, le fait que ce soit nos amis me fait douter de mes profondes envies.

Je n'ose même plus vous regarder, j'enfouis mon visage rouge de honte dans mon matelas, mais j'entends tout de même ce que tu dis. Tu annonces qu'il n'y a pas de raison que je sois la seule à être fessée alors que nous avons menti toutes les deux et l'ordre est donné à Julie de me rejoindre dans le lit et de prendre la même position et la même tenue que moi. Elle ne dit rien, ne riposte pas, comme si elle s'y attendait, cela me surprend. N'ose-t-elle rien dire ? Est-elle aussi une adepte de la fessée ? Quoi qu'il en soit, nous nous retrouvons toutes les deux, les meilleures amies du monde, côte à côte, attachées et prêtes à être punies. (panpan)

Je ne peux m'empêcher de regarder Julie et ensuite te regarder toi, je sens à la fois mes joues rougir et mon cœur battre la chamade, mais aussi la même sensation déjà ressentie tout à l'heure.
Mais comment cela est-il possible ? Je suis là, ainsi offerte à toi bien sûr mais aussi à nos amis. Je n'avais jamais osé parler de notre plaisir à Julie alors que je lui raconte tout et voilà que maintenant elle le sait et qu'elle va même y participer.
Ce qui me rassure, c'est de savoir que tous les deux, vous allez vous occuper de votre femme.
Comment, c'est le contraire ? Ah non, je ne suis pas d'accord et je te le dis, je te fusille des yeux et tente de me débattre, (sos) Julie en fait de même, mais tu sais, comme son mari d'ailleurs comment me calmer. Ton regard a changé, il n'est plus du tout sévère, mais tendre, plein d'amour et tu me chuchotes à l'oreille de te faire confiance et de me lâcher, mais que si jamais je n'en ai vraiment pas envie, alors que je te le dise et que ça cessera sur-le-champ. C'est cette phrase qui change tout et qui me fait me détendre. Je sais désormais que quoiqu'il arrive, tu veilleras sur moi (hearteyes)

Je finis par accepter ce que tu avais mijoté depuis ce matin et c'est aussi le cas de Julie. Maintenant que tout le monde est d'accord, passons aux choses sérieuses, ce sera mi-martinet, mi-main.
Julie a de la chance au moins, ses fesses n'ont pas rougies comme les miennes et je me demande vraiment comment je vais pouvoir en supporter plus, mais aussi quel genre de fesseur peut bien être Éric.
Je le découvre vite, tu es un peu plus tendre que mon chéri, mais cependant le rythme est plus soutenu ce qui équivaut à me faire geindre et sangloter à nouveau (snif)

Je suis finalement heureuse de me trouver si près de toi Julie, partager cela avec toi. Je vois que tu as aussi quelques difficultés et comme pour mieux se soutenir, nous nous prenons la main comme nous pouvons avec nos attaches.
Et toujours ce même plaisir ressenti malgré la douleur et l'humiliation, je crois même que cela l'amplifie.
Tantôt la main, tantôt le martinet…mais qu'importe, je suis bien. Je sanglote et grimace et cris, mais en même temps je suis vraiment bien et je souris. Et je ne peux que constater que ce plaisir est partagé si j'en crois l'expression du visage de Julie ainsi que le renflement à un certain endroit chez nos hommes respectifs.(green)

Et lorsque tu annonces, mon chéri que vous reprenez chacun votre rôle auprès de votre femme, je suis au comble du bonheur. Une dernière fessée ainsi avec toi.
Quelques caresses viennent désormais alterner avec les claques, aussi bien sur les fesses que dans mon intimité. Et malgré ma réticence à le faire alors que nous ne sommes pas seuls, je ne peux pas réprimer plus longtemps ma jouissance et je ne suis pas la seule dans ce cas, on pourrait penser à un concerto de plaisirs. (hearteyes)(hearteyes)(hearteyes)

Cela rime la fin de cette fessée. Tu me libères, me prend dans tes bras et me porte jusque dans le salon en laissant derrière nous nos amis qui n'en ont pas fini. Car tout comme je l'ai été avant leur arriver, Julie va désormais recevoir sa fessée en tête-à-tête, entre époux.
Pendant ce temps, une fois installés dans le canapé, tu me demandes si tu n'as pas été trop loin, si cela m'a plu. Je te souris, te remercie de m'avoir donné une confidente à qui parler et partager sur la fessée, surtout Julie.
Et comme dernière réponse, je te demande de me faire jouir une nouvelle fois, en me faisant l'amour. Ce que tu fais malgré la présence de nos amis dans la pièce d'à côté.
Ce jour-là, nous avons franchi une nouvelle étape qui n'en sera que meilleur pour la suite.
Histoire by moi

Histoire by moi

(Le titre est pourri mais c'est celui d'origine de ce vieux truc ^^)

Ca faisait maintenant quelque temps qu'ils se connaissaient.
Au début, ils se rencontraient autour d'un jeu peu commun : elle était la vilaine fille et lui, se chargeait de la remettre dans le droit chemin en usant des bonnes vieilles méthodes d'antan... un sermon, une bonne fessée déculottée et éventuellement un petit tour au coin.
Ils avaient joué à ça quelques fois, puis le temps passant, une autre forme de relation s'était nouée, une amitié qui faisait qu'ils se retrouvaient avec plaisir pour un verre, un resto, un ciné etc. Il avait trouvé de nouvelles vilaines filles et elle avait trouvé d'autres genoux pour expier ses fautes imaginaires... ou réelles. Ce qui ne l'empêchait pas à l'occasion de la rappeler à l'ordre de temps en temps quand c'était nécessaire !

Aujourd'hui, ils avaient rendez-vous. Le programme de la journée n'était pas encore vraiment fixé, ils avaient parlé du Louvre ou d'Orsay. Mais aujourd'hui, elle était de mauvaise humeur. Sans raison. Tout l'agaçait. A commencer par le temps qu'il faisait, pas assez chaud pour s'habiller en été et pas assez froid pour se couvrir. Au final, elle s'était décidée pour une jupe mi-saison, un top à manche longues, son pull et des bottes, en priant qu'ils optent finalement pour un ciné vu la hauteur des talons. Le rer avait du retard, ça l'agaça encore davantage.
Quand elle arriva enfin au rendez-vous, avec 15 bonnes minutes de retard, il l'accueillit avec un sourire et un "Tu es en retard" de bon aloi... qui l'agaça terriblement.

"Non, JE ne suis pas en retard, mon RER lui l'était ! Mais sinon bonjour quand même"...

Il reconnu tout de suite les signes de mauvaise humeur et décida de les ignorer :

"Oui, peu importe... que faisons-nous alors ?"

"J'en sais rien, mais pas un truc où faut marcher des heures, j'ai des talons de 10 cm"

"Sachant qu'on avait prévu musée et qu'au musée on marche, tu n'aurais pas pu mettre d'autres chaussures ??"

"Si, j'aurais pu, mais j'ai mis celles-là . Donc ? Programme ?"

Là, elle commençait à lui communiquer sa mauvaise humeur... Elle était rarement comme ça, mais il la connaissait assez pour savoir que l'après-midi était mal enclenché.

"Je te propose qu'on se pose dans un café dans un premier temps, et là on en discutera, ok ?"

Elle acquiesça, non sans lever les yeux au ciel, ce qui provoqua une poussée de démangeaison dans sa main de fesseur aguerri. Le chemin se passa assez agréablement, elle semblait s'être calmée et la discussion prit le pas. Elle lui raconta ses dernières mésaventures avec ses collègues...

"Non, mais tu te rends compte ??? Merde quoi ! Comme si c'était à moi de faire ça !"

"Surveille ton langage..."

"Hein ?"

"Je te dis de surveiller ton langage"

"Non, mais c'est bon là, on n’est pas en train de jouer, je te raconte un truc !"

"Même. Je n'aime pas entendre ce genre de mots dans ta bouche"

"Ok... bah je dis plus rien"

Et elle tint sa promesse... ne répondant plus que par monosyllabes "oui", "non", "peu importe", "comme tu veux"... Dieu qu'elle était agaçante quand elle était comme ça ! Au bout d'un moment il soupira :

"ok, changement de programme, on va aller chez moi."

"Hein ? Pourquoi faire ??"

Il se planta devant elle et lui releva le menton, la forçant à le regarder bien en face :

"Tu me cherches depuis ton arrivée, ou plutôt tu cherches les ennuis depuis ton arrivée. Cette fois tu les as trouvé."

"Mais non !!! Je ne cherche rien moi !!"

Elle savait bien que si... Il avait raison... Il resta silencieux... à la regarder... et d'un coup, sous son regard, elle prit conscience de son attitude... et de ce qu'elle méritait...

"Je suis désolée... j'arrête...."

Mais cette fois, c'est lui qui semblait de mauvaise humeur... et pas vraiment décidé à la laisser s'en tirer à si bon compte. Il lui prit la main d'un geste autoritaire et l'entraina sur le chemin qui menait à chez lui sans un mot.

"T’es fâché ?"

"D'après toi ???"

"....... pour de vrai ?"

Il sourit intérieurement à cette demande, tellement enfantine, mais qui chez elle signifiait un début de reddition. Il ne prit pas la peine de répondre, préférant la laisser mariner un peu....


Les quelques stations de métro se passèrent en silence. Elle évitait son regard. Elle savait ce qui se passerait une fois arrivée à destination. Ca faisait longtemps qu'il ne lui avait pas mis de fessée mais elle se rappelait que les rares fois où elle les avait vraiment méritées à force de moqueries et de provocations, elle les avait bien senties passer.. . Rien à voir avec ces fessées, mises pour jouer... sans réels motifs... Elle aurait pu refuser, partir, mais elle savait qu'elle l'avait cherché et qu'elle en avait besoin. Elle la souhaitait tout en la redoutant. Et puis, elle avait besoin de sentir qu'elle était pardonnée ensuite, qu'il n'était plus fâché contre elle. Elle détestait ce côté qu'elle trouvait puéril, mais avait appris à l'accepter.


Une fois dans l'appartement, sa veste enlevée, son sac posé, elle resta planté en attendant la suite, mal à l'aise.

"Tu sais ce qui va se passer, n'est-ce pas ?"

Elle hocha de la tête en laissant s'échapper un petit oui timide, contrastant avec la belle assurance qu'elle affichait dans la mauvaise humeur, à peine une demi-heure avant.

"Et alors ? Que va-t-il se passer ?"

"..."

"Je t'écoute !"

"Tu vas me mettre une fessée..."

"Parfaitement oui. Et maintenant, tu vas enlever ta jupe, baisser ta culotte et aller réfléchir au coin en quoi ton attitude mérite une déculottée de première !"

Elle rougit jusqu'aux oreilles

"Non, s'te plait... J'aime pas... "

" Ce n'était pas une suggestion. Tu vas au coin. Moi, je vais me faire café pendant que tu médites"

Ce n'était pas la première fois qu'il l'envoyait au coin culotte baissée avant la fessée... elle détestait ça. Mais elle obéit. Elle enleva ses bottes, sa jupe et son collant, puis se dirigea vers le coin désigné. Une fois en place, elle soupira, et résignée, elle fit glisser sa culotte jusque mi-cuisse, provoquant une vague de honte qui fit s'agiter les papillons qu'elle avait dans le ventre. Sa culotte baissée ainsi lui rappelant d'une façon accrue ce qui l'attendait dans quelques minutes et empêchant son esprit de divaguer sur autre chose que son sort imminent.

Un café plus tard, elle l'entendit revenir.

"Allez... viens maintenant"

Lentement elle remonta sa culotte et s'approcha du canapé où il était assis... bien consciente du ridicule à être devant lui en petite culotte à scruter le tapis avec une attention sans faille... attendant le sermon qui n'allait pas manquer de commencer. Sa tête baissée le fit sourire. Des mots qu'il dit ensuite, elle n'en retint que quelqu'uns, échappés du flot de son discours... attitude... inadmissible... déçu... gâtée... caprice... puérile... punie... et enfin celui qu'elle redoutait mais qu'elle savait devoir arriver... fessée.

"Tu sais que tu la mérites, n'est-ce pas ?"

Sans le regarder, elle hocha de la tête...

"Alors viens, mets-toi en position, je t'attends..."

Doucement et en prenant garde de ne pas croiser son regard, elle s'allongea en travers de ses genoux. Elle le remercia intérieurement d'avoir choisi le canapé plutôt que la chaise, lui assurant à elle, une position bien plus confortable, et enfouit sa tête dans ses bras en attendant la première claque avec une certaine appréhension se demandant quel genre de fessée, il lui réservait... courte mais intense ? Longue mais modérée ?

Elle n'eut pas à se poser la question bien longtemps... sa main passant dans l'élastique de sa culotte lui signifia clairement qu'il avait opté pour une fessée déculottée qui lui ôterait son comportement de diva pour un moment. Elle le laissa faire, ne laissant échapper qu'un léger "oh non, pas ça..." auquel il répondit par un simple "oh que si...". Et la fessée commença enfin. Les claques étaient sèches, déterminées mais sans brutalité. Quand ses fesses furent d'un beau rosé, il s'arrêta, se pencha vers elle et demanda "ça va ?" Elle hocha de la tête et demanda timidement :

"C'est fini ?"

"Ça dépend... penses-tu que la punition soit à la hauteur de ton attitude si la fessée s'arrête là ?"

Elle détestait quand il faisait ça... elle resta silencieuse quelques instants, puis souffla à regret :

"Non... je ne pense pas"

"Très bien... je suis d'accord, continuons alors..."

Il reprit la fessée, et bientôt l'intensifia, n'hésitant pas à la fesser plusieurs fois au même endroit, lui arrachant plaintes et gémissements. Elle commença à gigoter, à essayer d'amoindrir l'intensité des claques en remuant ou en essayant de le faire changer d'endroit, mais ne réussit qu'à lui faire resserrer son étreinte et reprendre son sermon en le ponctuant de façon plus... percutante.

Réflexe malheureux, elle essaya de se protéger en mettant sa main... mais loin de lui saisir pour la maintenir, il opta pour la méthode consistant à taper plus bas, en haut des cuisses, provoquant de petits cris de détresse et des "non ! non ! pas ça ! s'te plait pas ça !".

"Retire ta main alors !"

Vaincue... elle retira sa main et ne tarda pas à se mettre à pleurer, résignée à subir sa punition sagement puisqu'elle ne pouvait y échapper...

Il continua la fessée pendant quelques minutes, puis ralentit son rythme progressivement, pour terminer par 3 fortes claques qui firent redoubler ses pleurs. Il la laissa pleurer en lui caressant cet endroit qu'il venait pourtant de punir sévèrement... puis lui caressa les cheveux pour l'aider à se calmer. Elle le laissait faire, puis attrapa sa main et l'embrassa furtivement.

"Pardon d'avoir été pénible... je regrette tu sais..."

"Oui, je sais, ne t'inquiète pas... allez, relève-toi et viens dans mes bras maintenant"

Il lui remit sa culotte en place et l'aida à se relever avant qu'elle se love dans ses bras. Il l'embrassa sur le front puis demanda :

"C'est bon ? Tout a été évacué ?"

Elle sourit et souffla un "oui" suivi de près d'un "merci" presque inaudible... Les pleurs avait enfin lavé son humeur de ce qui la contrariait tant... la laissant enfin relaxée... les fesses brûlantes et douloureuse certes, mais l'esprit tellement plus apaisé 
La chandeleur

La chandeleur

Dessin de Doz

– Qu’est-ce tu fais ?
– Des crêpes. C’est la chandeleur aujourd’hui.
– Tu m’as l’air bien énervée.
– Je suis pas énervée, non.
– Eh bien, on dirait pas. Tu martyrises ce pauvre batteur qui t’a rien fait.
– C’est les autres connes aussi, au boulot. Tu sais ce qu’elle m’a dit, la Duval, à la machine à café, devant tout le monde ? Que j’étais la feignante de base. Moi, une feignante ? Qui c’est qui reste le soir plus souvent qu’à son tour ? Qui c’est qui se prend la tête avec les dossiers dont personne ne veut ? Alors, merde ! Merde !
– Calme-toi, Alyssia !
– Alors, d’après toi, faudrait que je me laisse insulter sans réagir ?
– Il n’a jamais été question de ça. Et fais un peu attention. Tu mets de la pâte à crêpes partout.
– J’m’en fous !
– J’t’ai dit de te calmer, Alyssia !
– Évidemment, c’est facile pour toi. Tout seul toute la journée devant ton ordi. T’as personne pour te mettre les nerfs en pelote.
– Tu vas y vider la bouteille de rhum dans cette jatte ?
– Mais non, mais…
– Doucement, j’t’ai déjà dit ! Tu vas finir par en faire une !
– Je gère.
– T’as intérêt ! Parce que tu sais ce qu’on a dit. Et on était bien d’accord. La prochaine fois que tu casses quelque chose sous le coup de la colère ou de l’énervement, tu te prend une fessée. Il faut en finir avec ces espèces de crises qui t’attrapent de plus en plus souvent.
– Je sais, oui, mais je vais rien casser ! Oh, merde !
– C’était couru.
– Je suis désolée.
– Ce qui n’y change rien. Regarde-moi ça ! Non, mais regarde-moi ça ! Il y en a partout.
– Je vais nettoyer. Je vais ranger.
– Oui, ben après. Pour le moment on a beaucoup mieux à faire.
– Tu vas pas…
– Te mettre le feu aux fesses ? Si ! C’était bien ce qu’était convenu, non ?
– Laisse-moi une chance, Olivier ! Juste une !
– Je t’en ai laissé des dizaines de fois des chances. Alors cette fois, pas question que tu y coupes.
– Tu vas pas me taper avec ce truc ?
– Si, ce sera beaucoup plus efficace, tu verras. Allez, tu mets ton petit derrière à l’air et tu viens bien gentiment prendre place en travers de mes genoux. Là ! Prête ?
– Pas trop fort, hein !
– Mais non !

– C’était fort. Comment ça m’a fait crier !
– Je sais. J’ai entendu.
– Il doit être rouge, non ?
– Écarlate.
– C’est drôle, parce que tu sais quoi ? Ça me cuit, oui, mais en même temps je me sens toute calme maintenant, tout apaisée. Je me sens bien.
– C’était le but.
– Je vais ramasser les morceaux. Tout nettoyer. Et puis je vais en refaire des crêpes. Mais d’abord embrasse-moi ! Et puis, merci, Olivier, hein !
Poème « ma fessée »

Poème « ma fessée »

Poème écrit ce matin.
Je ne prétends pas respecter les règles de la poésie.

Ma fessée

Ce soir l’ambiance est tendue, ton regard est sévère,
Je t’ai encore désobéi, je ne fais plus la fière.
Tu dis être désolé, mais devoir sévir,
Je te supplie à genoux, de ne pas me punir.
Je sais pourtant que je l’ai bien mérité,
Sans faillir, tu vas me donner la fessée.
Lorsque mes dessous glissent sous tes doigts,
Je comprends bien que je n’ai plus le choix.
Quand tu déboucles ta ceinture,
Que tu me plaques contre le mur,
Il m’est impossible de fuir,
Je suis brûlante de désir.
Puisque tes mains se font tenaces,
Que tu me maintiens bien en place,
Tes yeux rivés sur mes petites fesses,
Dépose ta main pour des caresses.
Tu hésites, ton cœur se serre,
C’est pour mon bien qu’il faut le faire.
Avant de lâcher les armes,
Avant de lâcher les larmes,
Le temps que tu me corriges,
Un instant, la nuit se fige,
Tu me prends alors contre ton cœur,
Pour que nous partagions ce bonheur.
Chipie un jour, chipie toujours

Chipie un jour, chipie toujours

C'était une agréable soirée, Mélissa et Julien étaient installés dans leur lit devant la télé. Ils regardaient un film tranquillement en amoureux.

Jusque là on peut dire que tout allait bien. Cependant dans la tête de Mélissa c'était tout autres chose, comme si une puce l'avait piquée. Ça la démangeait. Elle ne pouvait rester ainsi !
Toujours blottie contre son cher et tendre. Elle était de moins en moins concernée par le film. Elle commençait à gesticuler, à jouer avec la couette, à rigoler toute seule. Ce qui agaça Julien qui la gronda en lui disant de rester tranquille et de regarder le film. Après tout c'est elle qui l'avait choisi !!
Mélissa soupira. Elle, elle voulait jouer. Pourquoi ces hommes ne veulent t'ils jamais jouer ! Alors que nous on en a envie...
Elle resta sage cinq minutes. Puis un petit sourire se dressa sur son visage. La bêtise hantait ses pensées. Elle ne pouvait plus tenir et commença ses bêtises.
Alors que Julien était lui très concentré sur le film. Elle s'amusait à lui toucher le visage en glissant ses doigts sur ses lèvres ou ses oreilles et lui chatouillant le nez.
Julien perdit patience. Il regarda Mélissa dans les yeux, et lui dit que maintenant "Ça suffit ! Il y en a assez de ces bêtises !" Donc soit elle regardait le film sagement avec lui, soit il coupait le film et dodo.
Mélissa boudeuse, lui fit comprendre que c'est bon elle serait sage... Julien remit le film et Mélissa, bouda de son côté.
C'est injuste, elle qui voulait seulement s'amuser un petit peu... et après tout c'était pas méchant... Ah les hommes tous les mêmes, tous des rabat-joies !!!
Le temps passait et Mélissa n'était toujours pas calmée... elle voulait chahuter !!
Alors elle recommença de plus belle et s'amusa à lui chatouiller le nez, les oreilles, et vas y que je te tire les lèvres...
La chipie rigolait bien, cependant, le sang de Julien ne fit qu'un tour. Il arrêta le film et sermonna Mélissa au sujet de son comportement inadmissible. Il lui dit que puisque c'était ainsi il coupait le film. Après tout vu son comportement elle devait être fatiguée et ferait mieux de dormir.
Mélissa riposta car elle ne voulait pas dormir (bin oui elle veut jouer). Elle le regarda avec des yeux de chien battu et lui demanda de remettre le film, et qu'elle arrêtait ses bêtises. Mais Julien très énervé lui dit que non c'était fini. Après tout il l'a déjà rappelée à l'ordre une fois et elle a recommencé.
Donc Mélissa s'énerva et lui dit que de toute façon elle s'en foutait de son film pourri ! Et qu'il pouvait même se le mettre ou elle pense !
Face à ces mots, Julien ne put faire la sourde oreille, il tira la petite chipie par le bras afin de la faire glisser sur ses genoux.
Elle se débattait et protestait, elle savait que là elle était bonne pour recevoir une bonne fessée. Elle suppliait s'excusait, mais rien n'y faisait. Julien était déterminé. Elle l'a cherché, elle va l'avoir.

Une fois en position la fessée commença directement. En plus elle n'avait aucune barrière pour la protéger. C'est le risque de dormir nue...
Les claques s'abattaient sur son pauvre petit derrière, qui rosit très vite pour passer au rouge. Elle chouinait, s'agitait, demandait d'arrêter. Mais rien n'y fit, il lui fallait une bonne leçon. Julien lui rappela le comportement qu'elle avait eu tout le long du film, et pire ! Sa façon de parler. Tout cela était inadmissible !!
Elle demanda pardon, mais la fessée continua, ses fesses étaient d'un jolie rouge carmin, elle avait mal, ça la chauffait. Mais elle savait que au fond, elle l'avait bien méritée.
Julien s'arrêta pour lui demander si elle avait compris la leçon maintenant.
En larme elle lui répondit que oui et qu'elle ne le ferait plus. Julien relâcha donc sa chipie, et lui demanda d'aller chercher la brosse.
Elle n'en revenait pas, elle qui pensait que c'était fini... et puis ses fesses lui faisait déjà terriblement mal. Après tout, il ne l'avait pas ménagée.
Elle le supplia, mais en vain, c'était décidé. Si elle n'allait pas chercher la brosse de suite. Il lui promit qu'il doublerait la sentence. C'est donc à contre cœur qu'elle alla chercher la brosse et revint avec vers son homme.
Elle fondit en larmes avant même qu'il ait commencé, lui promettant un comportement irréprochable, s'excusant pour ses bêtises...
Julien la regarda et lui dit qu'elle pouvait dire ce qu'elle voulait, elle n'y échapperait pas et qu'il était persuadé qu'après ça, oui, elle aurait un comportement irréprochable. Sur ces mots il la remit en position. Lui caressa tendrement les fesses quelques minutes afin de la calmer puis recommença à la fesser.
La brosse s'abattit à plusieurs reprise. Elle pleurait et s'agittait mais accepta finalement son sort et ne broncha plus jusqu'à la fin de la fessée.
Julien mit fin à la fessée. La chipie toujours allongée sur ses genoux était en larmes. Il lui dit, tout en lui carressant les fesses, que maintenant il attendait d'elle qu'elle soit sage. Qu'il allait remettre le film, mais qu'elle ne le force plus à la corriger ! Car si il devait recommencer, elle le regretterait amèrement !
Elle, tout en s'essuyant les larmes lui promit d'êtres aussi sage qu'une image.
Julien passa de la crème sur les fesses endolories de sa petite chipie. Puis il remit le film et ils le regardèrent calmement, Mélissa lovée dans les bras de son homme et son homme la main sur les fesses encore chaude de sa douce chipie. Puis il remit le film et ils le regardèrent calmement, Mélissa lovée dans les bras de son homme et son homme la main sur les fesses encore chaude de sa douce.
La punition de monsieur Doz

La punition de monsieur Doz

Chéri était rentré depuis peu, je lui ais préparé son apéritif, et nous avons papoté de notre journée. Une fois un peu détendus, je revins et lui tendis une feuille en lui disant d’un air neutre, tiens tu dois signer ça !
Il prit le papier et découvrit, écrit 20 fois : je ne dois pas être insolente. Me jetant un regard surpris, il me dit, ce n’est pas un « papier », mais une punition ! Rougissant je lui dis que oui en effet, je m’étais amusée avec ma copine Jessy et que le vilain monsieur Doz nous avait donné cette punition à faire signer.
« C’est tout à fait l’attitude d’une grande fille », me coupa-t-il, « et bien entendu ce monsieur vous a puni injustement et sans raison ? Je n’ai pas l’honneur de le connaitre, mais du peu que je connaisse de lui, il a de bonnes méthodes éducatives et ne punis pas sans raison. Et le motif : insolente, est tout à fait surprenant ! Ce n’est pas du tout ton style ! »
Les yeux rivés au sol, je bredouillais en m’agitant que oui, que c’était pour jouer, rien de méchant. Face à un silence narquois, je relevais et les yeux il était en fait plutôt amusé, mais il reprit :
« Donc c’est pour rigoler que tu as pris le temps de faire ta punition et de me la présenter ce soir. Je dois juste parapher comme si ce n’était rien ? J’avais souvenir moi que quand une chipie ramenait des lignes elle n’avait pas un bisou en rentrant. Que t’arrivait-il quand tu ramenais une punition à la maison ?
- euh ben … je me faisais gronder »
- Juste gronder ? »
- Oui, enfin parfois c’est juste une petite bêtise, ça tombe un peu vite, c’est déjà assez relou de devoir faire la punition …
- On parle d’une grosse bêtise, insolence, une habitude que tu ne peux nier, et monsieur Doz est quelqu’un qui ne donne pas une punition à la légère. Que mérite les chipies qui entrainée par leur petite camarade se montre insolente et peste ?
Je ne pouvais plus me dérober, et toujours aussi difficile de dire ce mot au moment où il plane. Il avait ses yeux dans les miens, augmentant mon trouble. Une sourde impression emprunte de crainte, de honte et d’une douce envie, les mots finirent par surgir : « elle mérite une bonne fessée » dis-je le visage en feu.
« En effet, approche ! », Penaude, j’approchais et me plaçais debout face à lui. Tandis que ses doigts entreprenaient de déboutonner mon pantalon, il ajouta : « Je n’ai jusqu’alors pas eu à signer une de tes punition, mais sache que je veillerai à ce que cela ne se reproduise plus. », le pantalon désormais était ouvert, il la baissa d’un geste ferme, puis me plaça sur le côté. Sa main tapota sur ma culotte. « Tes jolies fesses vont s’en rappeler je te le garantie ». Il me tira à lui et me bascula sur ses genoux.
A califourchon sur ses genoux, le pantalon aux chevilles, je n’en menais pas large. Il m’installa à sa convenance et sa main vint sur mon derrière. « J’imagine que tu es consciente que ton attitude de gamine qui n’écoute pas et se moque avec sa copine mérite une grosse fessée ? » Je bafouillais un oui et sentais cet étrange bourdonnement aux fesses qui accompagnait le mot fessée dans ce genre de situations. « Et comment se donne les fessées quand on est insolente ? » Sa main se porta à l’élastique de ma culotte et je dû reconnaître que je la recevais les fesses nues pour ce genre de motif, ma voix devenant de plus en plus ténue au fur et à mesure des mots. Un frisson me parcouru alors que la culotte glissait d’un coup sec dévoilant mon derrière rebondi. Un pincement au creux du ventre je tâchais de ne pas visualiser la scène, moi allongée ridiculement comme une gamine, les fesses à l’air exposées à son regard sévère et gourmand. Son bras gauche me saisit à la taille attrapant mes mains pour m’éviter cette stupide habitude de protéger mes fesses. La fessée allait commencer …
La première claque s’abattit sur mon derrière, puis la seconde, fermes, puissantes elles embrasèrent immédiatement la portion de ma peau impactée. Le rythme était calme mais résolu, je savais que j’allais recevoir une longue et cuisante fessée. Serrant les fesses, je tâchais d’inspirer doucement pour ne pas me laisser submerger par les flashes de chaleur qui s’abattaient sur une fesse puis l’autre. Mais cette cuisson s’installait, se répandait sur tout le bas des fesses, mordant parfois le haut des cuisses. Je ne pouvais plus me contenir, je m’abandonnais à cette chaleur, laissant mes fesses gigoter et subir les assauts répétés. Mon esprit était ailleurs, oubliée la honte, juste ce feu haletant, mordant, en même temps étrangement doux au fond de moi. Les claques résonnaient à mes oreilles accompagnant chaque claques. Des larmes commencèrent à ruisseler sur mon visage en feu, non plus à cause de la honte mais de la fessée qui pulsait le sang à la surface de mes fesses. Je ne luttais plus. Me sentant vaincue, il prolongea de quelques claques en me disant que je semblais avoir compris.
La fessée finie, sa main brûlante elle aussi, caressait doucement mes fesses. Après m’avoir fait dire que j’avais compris il me releva avec douceur et ajouta : « Bien pour ces 20 lignes tu vas encore recevoir 20 coups de ceintures. » Il me fit me pencher sur le canapé, les fesses toujours nues et brûlantes. J’obéis sans rechigner, j’étais déjà dans un état second, la douleur intériorisée, les sens bouillonnant. Je jetais un œil pour le voir défaire sa ceinture et la plier en deux. Se plaçant à bonne distance, il fit s’abattre sa ceinture à intervalles réguliers m’arrachant un cri à chaque coup. Les coups cinglaient mon derrière couvrant la chaleur déjà vive d’une longue bande. Le vingtième encaissé, je pus me relâcher et m’abandonner dans ses bras le temps de reprendre mon souffle. Il me caressa doucement et nous restâmes ainsi de longues minutes, puis il me dit de me reculotter pour passer à table. Assise sur ma chaise j’avais du mal à tenir en place avec mes fesses encore vives et il se moqua gentiment de moi en disant que les vilaines gamines doivent assumer les désagréments de la fessée.
Une fois la vaisselle finie, il m’avait préparé un petit bain pour me remettre de mes émotions et m’annonça que ma punition était signée. Je jurais mais un peu tard, qu’on ne m’y reprendrait plus 
Un câlin, un bisou…et une fessée

Un câlin, un bisou…et une fessée

Un câlin, un bisou…et une fessée

Cette petite histoire sur la fessée en couple, et écrite depuis le point de vue du fesseur, est purement fictive

Contexte : couple qui télétravaille

Je suis concentré sur l'ordinateur, ça fait plusieurs heures que j'essaye de résoudre un problème assez compliqué pour mon travail. C'est le moment qu'elle choisit pour débarquer comme une fleur dans mon bureau. Il est dix heures, et elle se lève à peine. Elle est encore en petite tenue, les cheveux légèrement ébouriffés. Elle me regarde, ses yeux noirs et innocents semblent quémander une attention particulière.
J'ai peur qu'elle vienne me chauffer, ce n'est vraiment pas le moment.
Elle vient s'installer sur mes genoux sans même demander la permission, me fait un bisou interminable et me caresse la barbe. Ce n’est pas du tout le moment pour un câlin, mais bon prince, je me laisse faire. Il est vrai que ce n’est pas déplaisant.
Je lui rend son baiser, assorti d’une claque sur ses petites fesses, en lui lançant un regard sévère.
— Normalement tu dois attendre que je te donne la permission pour grimper sur mes genoux.
Elle baisse les yeux, honteuse.
C'est difficile de lui en vouloir, pour une raison qui m'échappe encore, elle me regarde toujours comme si j'étais l'homme le plus irrésistible du monde. Je ne vais pas me laisser attendrir aussi facilement, je sais bien qu'elle a besoin que je sois strict, intransigeant.
Je lui assène deux autres claques sur les fesses, davantage retentissantes et sonores que la première. CLAP ! CLAP !
— Allez au travail, file devant ton PC. Et mets une jupe d'abord, ne reste pas en petite culotte, ça ne se fait pas. Tu es en retard ce matin, tu mériterais que je te punisse... Profite de ma clémence, va, avant que je ne me fâche.
— Mais s'il te plaît on pourrait jouer plutôt, allez...
— C'est non, je dois travailler. Et je ne vais pas te le répéter dix fois, tu obéis tout de suite. Allez hop !
Elle râle, traîne les pieds, mais finit par obéir quand même. Je suis satisfait, je souris très largement, ma discipline fonctionne pleinement. Parfois un regard sévère, des mots bien choisis ou une simple claque suffisent pour la remettre à sa place. Je ne veux pas avoir à systématiquement lui donner la fessée.
Je peux enfin travailler.
Mais très vite je m'aperçois que ma petite puce est agitée, toute dissipée. Elle s'agite sur sa chaise et me pose des questions stupides. Mes regards stricts ne suffisent plus. Les menaces que je profère semblent tomber dans l'oreille d'un sourd. Ma main commence à me démanger fortement. Elle fait vraiment tout pour me déconcentrer...
— Viens, c'est bloqué, j'appuie sur la touche "escape" mais ça ne fait rien du tout, dépêche, j'en ai marre...
Cette demoiselle a besoin que je la remette sur le droit chemin. Il me faut faire preuve d'une implacable autorité, elle a besoin que je la mette sur mes genoux, que je la dénude, pour une bonne et traditionnelle fessée déculottée.
— Change de ton, veux-tu...
— Tu es trop nul !
Je n'en peux plus, elle m'énerve. Je lui lance un regard noir.
— Maintenant ça suffit ! Encore un mot, et c’est la fessée !
A présent, je ne pense qu'à voir ses fesses nues et offertes à ma main. Je veux la corriger, voir son petit derrière rougir, et qu'elle ressente la honte d'être punie en se tortillant sur mes genoux...
Et si jamais elle me désobéit effrontément encore, je vais la faire pencher sur mon bureau, baisser sa petite culotte rose jusqu'à ses genoux, et je lui donnerai dix coups de ceinture ! Les coups cinglants du cuir sur sa peau, mêlés de ses gémissements entre douleur et plaisir résonneront dans toute la pièce. Oui, c’est ainsi qu’elle doit apprendre à respecter mes règles, dans l'humiliation et la contrainte.
Sous cette impitoyable fouettée, elle se dandinera, me suppliera d'arrêter, me demandera pardon.
Elle tentera aussi de frotter ses fesses marquées de stries roses.
Et pour clore ce dramatique épisode, je la forcerai bien sûr à rester au coin la culotte aux chevilles, avant de venir me présenter des excuses dignes de ce nom. La tête baissée, à genoux...
Que je sente bien la repentance et la contrition.
Je voudrais ensuite l'entendre me dire qu'elle avait mérité cette fessée et qu'elle me promette de ne plus me désobéir.
Le risque, c'est que ses petites fesses nues et rougies finissent par me rendre complètement fou. Son désir pour moi atteindra son paroxysme, elle risque de vouloir ensuite que je lui fasse l'amour. Comme si j'avais le temps de faire ça, moi...
Je résiste un moment, mais je n'y arrive plus. Elle m'attend, me regarde avec cet air défiant et espiègle, comme pour me dire à quel point elle me désire. Elle fait du bruit avec un crayon, me regarde en rigolant. Je vais craquer.
— Viens ici tout de suite. Cette fois-ci c'est la fessée ! Je vais te donner une bonne leçon, et dire que tu m’obliges à en arriver là !
Je l’agrippe fermement par le poignet, elle se laisse glisser les pieds jusqu’à mon bureau. Sous ses yeux grands ouverts, je défais ma ceinture, lentement. Je la plie pour l’avoir bien en main. Le regard sévère, je pointe avec mon doigt le bureau pour qu’elle prenne sa position de punie.
J’entends alors, à peine audible, sa toute petite voix craintive :
— Oh non s’il te plaît…
Je n’en crois pas mes oreilles.
— Non mais je rêve, je t’avais prévenue. Baisse ta culotte immédiatement. Tu vas recevoir une correction bien méritée.
Dimanche après-midi

Dimanche après-midi

C’était un dimanche comme tous les autres. Ils avaient partagé un bon repas en tête à tête en parlant de tout et de rien et enchainé sur le café dans la bonne humeur. Il faisait beau, elle avait envie qu’ils sortent mais il s’était levé en baillant et lui avait fait un bisou sur le front avant de rejoindre la chambre sur un « je suis claqué, je vais faire une petite sieste ». Evidemment elle avait protesté en argumentant qu’il faisait un temps à sortir et non à dormir, avait essayé de le convaincre usant tour à tour de bouderies ou de cajoleries… en vain.

Au départ, furieuse, elle avait fait exprès de faire du bruit dans l’appart… en faisant la vaisselle… en rangeant le linge dans la chambre… elle avait même tenté de passer l’aspirateur mais là, il s’était relevé et avait signifié d’une manière assez claire qu’il valait mieux qu’elle le laisse dormir un peu si elle voulait s’assoir confortablement le soir…

Donc elle s’était résignée… elle avait regardé la télé… lu un peu… tchaté un moment sur internet… mais pffff…. Que le temps passait lentement….

A un moment, elle avait décidé que la sieste avait assez durée. Joueuse, elle avait rejoins la chambre et commencé à le chatouiller avec une plume sortie de l’oreiller. Mais rien n’y faisait… il grognait et continuait à dormir imperturbable. Elle était restée un petit moment tranquille à côté de lui… puis, avait avisé une bouteille d’eau laissée sur la table de chevet… oui ?... non ?... Elle le regardait, regardait la bouteille, le regardait, puis la bouteille. Elle hésitait, pesant le pour et le contre. Oui bien sûr elle risquait une fessée… mais bon, le jeu en valait la chandelle non ? Rien qu’à l’imaginer s’essuyant la figure à demi-conscient, elle en rigolait d’avance.

Elle avait donc saisi la bouteille… renversé quelques gouttes dans sa main, qu’elle avait fait gicler sur lui. Le voir froncer les sourcils l’avait beaucoup amusée. Évidemment la tentation de recommencer avait été trop grande. Et hop ! Il pleeeut ! Sauf qu’à sa grande surprise il s’était réveillé d’un coup en poussant un cri, la faisant sursauter et renverser la bouteille qu’elle tenait encore ouverte à la main. La cata. Elle tenta immédiatement de se faire la plus petite possible.

Trempé, il l’avait fusillé du regard avant de se lever en jurant et en attrapant sa ceinture au passage. Elle s’était précipitée hors du lit, dos au mur.

- Cette fois, tu vas voir !

Il s’approche et l’attrape par le bras pour la projeter sur le lit. Elle tente de se relever mais il bloque son bras et la maintient fermement.

- Mais, je n’ai rien fait !!

- Ah oui ? Et toute cette eau ?

- Je buvais et tu m’as fait sursauter ! Je n’ai pas fait exprès !!

- Prends-moi pour un imbécile en plus !

Il baisse son pantalon tant bien que mal pendant qu’elle se débat et met fin à ses ruades avec une claque retentissante sur sa cuisse.

- Tu vas la prendre cette correction de toutes façons !

Elle change de tactique.

- Non… attends… s’il te plait !... Pardon !! Je ne le ferai plus !!

Loin de se laisser attendrir, il hausse le ton.

- Cesse tout de suite de bouger !

- Mais je t’ai demandé pardon !!!

- C’est trop tard là

- Je voulais juste jouer un peu !

La culotte rejoint le pantalon à ses genoux.

- Tu te tais maintenant ! Et tu as gagné, je vais m’occuper de toi !

Le ton n’admet aucune réplique, elle reste donc silencieuse, les larmes aux yeux devant la tournure que prennent les évènements. Le premier coup de ceinture lui fait enfouir sa tête dans les bras. Les autres suivent, ponctuant chacun de ses mots « Je… t'ai… déjà… dit… cent… fois… de… ne… pas… me… déranger… pendant… la… sieste… »

Après cette premier salve, il la fait se relever et se tourner pour planter son regard dans le sien, mais elle baisse la tête rapidement.

- Désolé ma belle mais tu ne l'as pas volée cette fessée, reprends la position.

- Je te promets j'ai compris... je le ferai plus…

- Tu tournes à plat ventre sur le lit, les fesses bien en arrière.

Elle commence à pleurnicher et prend son temps pour obéir, ça a le don de l’agacer… il l’attrape par le bras pour la faire se dépêcher. Elle finit par se mettre en position en essuyant une larme et lui glisse doucement « S'il te plait... sois pas fâché... je voulais juste jouer un peu...»

La ceinture reprend sa danse.

- Je suis tempé ! (shlack) Et ma sieste est fichue ! (shlack) Quand Est-ce que tu va apprendre à faire attention ! (shlack) (shlack) Et à (schlack) respecter (schlack) ma (schlack) sieste !

Elle s’agrippe aux draps en serrant les dents le temps que l’orage passe.

- Qu'est ce que tu as à me dire Jess ?

- Pardon de t'avoir réveillé avec mes bêtises...

Il lui donne encore 3 grands coups et laisse enfin retomber sa ceinture. Elle s’était retenue de pleurer pour ne pas perdre le peu de fierté qu’elle avait encore durant cette punition. D’une voix un peu plus douce mais toujours ferme, il l’envoie au coin. Contrite et se sentant toute petite, elle y va sans discuter. Là, cachée, elle se laisse aller à quelques larmes qu’elle essuie discrètement.

Évidemment, ce geste l’attendrit. Il remet de l'ordre dans ses drap et fait sécher ses vêtements, « N’en profites pas pour bouger de là ». D’une petite voix, résignée à être punie jusque bout, elle lui répond doucement un petit « Non… ».

Au bout d’un moment il s’approche d’elle et passe doucement une main sur ses fesses. Osant à peine croiser son regard, elle demande :

- T'es plus fâché ?

- Je sais que je ne me suis pas beaucoup occupé de toi, mais ce n'est pas une raison pour faire autant de bêtises. Non, je ne suis plus fâché mais tu ne l'as pas volée celle, sommes nous bien d'accord ?

- C'était de petites bêtises !!! De toutes petites !! Et c'était une grosse fessée !

- Jess, tu veux que je recommence ?

- Non...

- Alors je t'écoute… (silence) Jess, je compte jusqu'à 3… (toujours silence) Une fois Jess !.... Deux fois !...

- Non c’est bon !! D’accord… Je l’ai méritée…

- Oui et donc ? Tu n'as pas d'excuses à formuler ?

- J'ai déjà demandé pardon !

- Jessica...

- Pardon de t'avoir réveillé... C'est bon je peux sortir du coin maintenant ?

- S’il te plait…

- Oui… S’il te plait… Je peux ?

- Oui, tu peux… Viens faire un câlin maintenant.

Elle remonte prestement culotte et pantalon et va vite se lover dans ses bras.

- Va t'arranger maintenant, tu es sans dessus dessous…

- La faute à qui ?

- Jess, ce n'est pas vrai, c'est une fessée que tu cherches ?

- Non, c’est bon…

Ils restent enlacés un moment, laissant la tension s’évacuer doucement, puis la journée reprend son cours…

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La proprio

La proprio

Une illustration en mots de "La méchante" de Doz.

Rester chez les parents de Clotilde, c’était plus possible.
– On n’est pas à notre main, attends !
– Et puis ces réflexions, sans arrêt, à propos de tout. On n’a plus douze ans.
Et on s’est mis à chercher un appart. Pas trop loin de la fac, mais pas trop loin de son boulot non plus. Ni du mien. Ni des commerces.
– Ça va être compliqué.
Ça l’était. C’était minuscule. Ou insalubre. Ou hors de prix. Mais dans tous les cas…
On était sur le point de renoncer quand… le truc de ouf. Spacieux. Clair. Hyper bien situé. Au premier étage. Avec vue sur un parc immense. Le rêve. Sauf que, forcément, ça allait pas être pour notre bourse.
On a tout de même demandé le prix. Sans grand espoir.
La propriétaire, qui nous faisait elle-même visiter, nous a longuement considérés. A paru réfléchir. S’est enfin décidée.
– Je vous le laisse à titre gracieux.
On s’est regardés, Clotilde et moi, stupéfaits.
– Hein ? Mais…
– Mais j’y mets des conditions. Vous tiendrez cet appartement rangé et en ordre. Je viendrai de temps à autre vérifier. Vous vous y comporterez de façon irréprochable. Pas de raffût après dix heures du soir. J’habite juste en-dessous. Je veux pouvoir dormir. À la moindre incartade, de quelque nature qu’elle soit, je sévirai. C’est à prendre ou à laisser.
Elle nous a tendu un contrat.
– Lisez ça à tête reposée et donnez-moi votre réponse avant, disons, demain midi.

J’étais partagé. Parce que, bien sûr, cet appartement était on ne peut plus tentant. Mais, d’un autre côté, être fouetté, le cas échéant, comme un gamin, ne m’enthousiasmait guère. Et on savait à quoi on était exposés. C’était spécifié dans l’exemplaire du contrat qu’elle nous avait laissé. Noir sur blanc. « Au cas où les locataires manqueraient à leurs obligations, telles que définies aux paragraphes 1 à 8, la propriétaire leur administrerait le martinet sans qu’ils aient la possibilité de s’y soustraire. »
Clotilde, elle, ne partageait pas mes appréhensions.
– C’est inespéré, attends ! Jamais on retrouvera une occasion pareille. Jamais…
– Oui, mais si…
– Il y a pas de raison. Maintenir la maison propre, j’en fais mon affaire. Elle trouvera rien à nous reprocher. Quant à faire du barouf, c’est pas vraiment notre style. Non, tout se passera bien, j’te dis ! Il y aura pas de problème.
Et on a signé.

Les trois premières semaines ont été idylliques. On profitait de nous. De l’espace. De la vue par les grandes baies vitrées. On regrettait pas. Ah, non alors !
– Qu’est-ce qu’on est bien !
– Tu vois, je t’avais dit.

Et puis, il y a eu ce samedi soir-là. Le soir des vingt-quatre ans de Clotilde. Où quatre copines et copains nous sont tombés dessus.
– Bon anniversaire !
– C’est gentil, mais…
– Allez, on fête ça !
Ils avaient apporté du champagne, du whisky, de la bière, une forêt noire.
Le moyen de les foutre dehors dans ces conditions ?
Pas moyen non plus de leur expliquer qu’on risquait de se prendre une fessée. Pour quoi on aurait passé. On aurait été la risée de tout un tas de gens pendant des mois. Et on a fait contre mauvaise fortune bon cœur.
La soirée a été bruyante. De plus en plus bruyante au fur et à mesure que verres et bouteilles se vidaient. Ça a ri. Ça a crié. Ça a chanté. On a bien essayé, à plusieurs reprises, d’obtenir qu’ils la mettent en sourdine, mais sans succès.
– Oh, les voisins ! Tu parles, les voisins. C’est samedi. Et puis vous avez le droit de faire du bruit une fois par mois n’importe comment.
On a baissé les bras.
Quand ils sont partis, il était trois heures du matin. Et l’appartement était dans un désordre indescriptible.
– Oui, ben on verra ça plus tard. Je suis crevée.

Le lendemain, sur le coup de huit heures, on a sonné. Insisté.
– Qui ça peut être ?
– Elle, tiens ! Qui tu veux d’autre ?
– Il y a qu’à pas ouvrir.
– C’est reculer pour mieux sauter.
Et j’y suis allé.
Elle avait le martinet à la main. Elle m’a à peine salué, a filé, d’un pas décidé, vers la chambre.
– Tu te lèves, toi ! Et tu te dépêches !
Clotilde a obtempéré.
– Là ! Et maintenant vous vous mettez le cul à l’air. Tous les deux. Allez !
On s’est exécutés, la mort dans l’âme.
Elle nous a fait agenouiller, côte à côte, au pied du lit. Et elle a cinglé. Fort. Une fois Clotilde, une fois moi. En alternance. De plus en plus fort. On s’est pris la main. On s’est entrecroisé les doigts. On se les est serrés. Elle ne disait rien. Pas un mot. Elle tapait. Elle se contentait de taper. Ça cuisait. Ça mordait. Ça brûlait. C’est moi qui, le premier, ai commencé à gémir. Et puis presque aussitôt Clotilde. Ensemble. Ça a duré. Longtemps. Et puis ça s’est arrêté d’un coup. Et elle est repartie comme elle était venue. La porte a claqué.

On s’est vigoureusement frotté les fesses.
– Hou, la vache !
On s’est relevés. On est tombés dans les bras l’un de l’autre. Et elle a doucement pleuré contre mon épaule.
– Là… Là… C’est tout. Ça va passer. Viens !
Dans le lit où on s’est blottis l’un contre l’autre. Elle m’a posé une main sur les fesses.
– Elles sont brûlantes.
– Et les tiennes, donc !
On s’est serrés plus fort.
– Tu bandes !
– Et toi, tu mouilles…
Son plaisir est venu vite. Très vite. Revenu. Un plaisir intense qu’elle a proclamé à grandes trilles éperdues.
– Eh, ben, dis donc !
Elle m’a posé un doigt sur les lèvres.
– Chut ! Dis rien ! Mais par contre, ce qu’on pourrait peut-être, c’est réinviter des copains le week-end prochain, non ?
La fessée de Charlotte

La fessée de Charlotte

D'ordinaire, c'est moi qui m'efforce, avec mes textes, de "coller" aux dessins de Kal. Eh bien, aujourd'hui, c'est le contraire. C'est lui qui illustre, avec un superbe dessin, un texte auquel, pour toutes sortes de raisons, je suis très attaché. Qu'il en soit chaleureusement remercié…

LA FESSÉE DE CHARLOTTE


– C’est encore en train de s’engueuler à côté. Et grave. Ce que j’en ai marre ! Chaque fois que ses parents s’expliquent et c’est souvent, et c’est très « engagé », Charlotte vient se réfugier chez moi.
– Au moins, ici c’est calme.
Elle s’assied sur la petite chaise basse près de la fenêtre et elle parle pendant des heures. Elle est intarissable…
– Si seulement je pouvais foutre le camp. Mais il y a la fac. Je vivrais de quoi ? De petits boulots ? J’ai déjà essayé. Ça m’a fait rater mon année. À moins qu’avec Thibault… Parce qu’on s’entend super bien tous les deux. On y arriverait. Seulement pour le bouger Thibault. Il te dit toujours oui. Ça, de ce côté-là, il y a pas de problème. Mais dès qu’il s’agit de passer à l’acte, c’est toujours « Après », « Plus tard », « On a bien le temps » Il m’agace. Ce qu’il peut m’agacer des fois…
Elle finit par se lever avec un profond soupir.
– Bon, faut que je retourne à côté. Ça va me retomber dessus, sinon. En tout cas comment j’aime ça parler avec toi. Si, c’est vrai ! Tu comprends plein de choses pour quelqu’un de ton âge.

En larmes. En sanglots hoquetés. Irrépressibles. Ravageurs.
– Eh bien, qu’est-ce qui t’arrive ? C’est quoi ce gros chagrin ?
Elle s’est jetée comme une désespérée dans mes bras, a enfoui la tête dans mon cou.
– J’ai mal. J’ai si mal.
– C’est Thibault, c’est ça ?
Elle a fait signe que oui. Oui.
– Il te trompe ? Il a quelqu’un d’autre ?
– Non, c’est pas ça, non. Il veut plus de moi.
Elle s’est dégagée, s’est laissée tomber sur le canapé et a redoublé de sanglots… Longtemps.
– Allons ! Allons ! Calme-toi ! Vous vous êtes disputés ? Ça peut peut-être s’arranger.
– Non, ça s’arrangera pas, non. Si tu savais ce qu’il m’a dit ! De tout il m’a traitée. De sale petite vicieuse. De cinglée. De désaxée. Que je ferais mieux d’aller me faire soigner. Et il veut plus jamais entendre parler de moi.
– Eh ben, dis donc ! Et la raison de tout ça ?
– Oh, rien. Des conneries.
– De grosses conneries, alors…
– Oui. Non. Mais si je te le dis, toi aussi, tu vas croire que je suis folle.
– Et si tu le dis pas, je vais tout imaginer. Les pires perversions.
– Oh, non ! Mais c’est un truc… Disons que je lui ai demandé de me faire quelque chose.
– De te donner une fessée ?
Elle a levé sur moi un regard stupéfait.
– Hein ? Mais comment tu le sais ?
– Si c’est que ça ! Il y a vraiment pas de quoi fouetter un chat.
Elle a eu un bref fou rire nerveux.
– Si, justement ! Il y a de quoi fouetter.
Elle est redevenue sérieuse, presque grave.
– Si tu savais comment ça m’habite cette idée d’en avoir une un jour. Une vraie. Une bonne. Je pense qu’à ça des fois. Pendant des semaines. Mais à qui tu veux que j’aille demander une chose pareille ? Thibault. J’ai cru. Parce qu’on s’entendait bien. Parce qu’il se prend pas la tête. Et voilà le résultat. Je suis pas près de recommencer. Ah, non alors ! J’en parlerai plus. Jamais. À personne.

– Et allez ! C’est reparti pour un tour à côté. Ils vont finir par foutre le feu à la baraque, oui ! Mais dis, pour ce que je t’ai raconté hier, ça reste entre nous, hein ?
– Motus et bouche cousue. Mais tu sais que c’est pas bien du tout d’avoir des idées comme ça ?
Elle a rougi, baissé les yeux d’un air contrit.
– C’est pas de ma faute. J’y peux rien. Ça vient tout seul.
– Il n’empêche. Tu sais ce que tu mériterais pour la peine ?
Un court regard interrogateur.
– Une bonne fessée…
Ses yeux se sont embrumés. Quelque chose d’un noir intense, profond, y est passé.
– Non ? Tu crois pas ?
– Si !
D’une toute petite voix. Dans un souffle.
– Une bonne fessée déculottée. Et tu vas la recevoir.

Je l’ai entraînée par le bras, fermement, jusqu’au canapé où je me suis assis. J’ai pris ses mains entre les miennes. Je l’ai attirée vers moi, tout près, ses jambes contre ma cuisse.
– Tu me promets de faire des efforts ? D’essayer de chasser ces vilaines pensées ?
– Oui.
– Plus fort ! J’ai pas bien entendu.
– Oui.
Je l’ai doucement, tout doucement, fait basculer en travers de mes genoux, installée, calée. J’ai relevé la robe jusqu’à la taille.
– Être obligé d’en arriver là. Une grande fille de ton âge. Tu n’as pas honte ?
– Si !
– 23 ans ! 23 ans et… J’ai poussé un profond soupir, tiré sur la culotte que j’ai baissée, descendue jusqu’en haut des cuisses. J’ai posé une main sur ses fesses, légère, l’y ai laissée.
– Si au moins j’étais sûr que ça serve à quelque chose, que tu vas t’amender, mais ça !
La première claque l’a fait sursauter, lui a arraché un gémissement. J’ai fait attendre la seconde. La troisième. Une dizaine. À intervalles irréguliers, imprévisibles. Qui l’ont chaque fois surprise, fait bondir bien haut du derrière. Et puis, d’un coup, en pluie. En grêle. En rafale. Elle a accompagné, tout du long, d’une longue plainte continue de fond de gorge. J’ai ralenti, espacé, arrêté.

– Tu sais que ça t’a donné de belles couleurs ? Ça te va à ravir.
Elle s’est très lentement retournée, redressée. Elle est restée assise sur mes genoux, a passé un bras autour de mon cou…
– Merci. C’était bien. Beaucoup mieux encore que quand j’imagine.
On n’a pas bougé. Au-dehors le soleil jouait à la cime du grand chêne. Des oiseaux s’égosillaient. On a laissé s’éterniser le moment. Et puis… comme un tremblement d’abord, ténu, retenu, presque imperceptible. Qui s’est élargi, amplifié, s’est fait vibration, houle, vagues, rouleaux. Elle a rejeté la tête en arrière. Les veines de son cou se sont affolées, sa bouche s’est entrouverte. Et c’est venu. Elle m’a laissé ses yeux. Jusqu’au bout. Tout s’est apaisé, est retombé. Elle m’a souri.
– Dis, s’il te plaît, tu me puniras aussi pour ça ?
Et elle a quitté mes genoux.
Angèle

Angèle

J’ai très bien connu Angèle, la plus âgée des deux femmes ci-dessus. Elle a été mon institutrice dans les années 50, une institutrice très compétente et très efficace avec laquelle je suis resté en contact bien après en avoir terminé avec mes études primaires. Pendant des années et des années, on s’est régulièrement écrit tous les deux et, chaque fois que j’en avais l’occasion, je ne manquais pas de passer lui rendre une petite visite. C’est au cours de l’une d’entre elles qu’elle m’a parlé d’Irène, cette jeune femme qu’elle s’est un jour trouvée dans l’obligation de fesser.
Irène était la fille d’une amie à elle qu’elle a gracieusement hébergée pendant toute la durée de son cursus universitaire.
‒ Oh, elle était gentille, on ne peut pas dire. De ce côté-là, je ne me plains pas, mais alors une vraie souillon ! Tu aurais vu l’état de la cuisine quand elle avait déjeuné, le matin ! Et sa chambre ! Un vrai capharnaüm, sa chambre. Elle y faisait le ménage tous les tournants de lune. T’avais de tout partout entassé n’importe comment à la va-comme-je-te-pousse. Et sous le lit ! Un véritable dépotoir sous le lit. Paquets de gâteaux vides. Assiettes. Revues. Culottes sales. J’en passe, et des meilleures !
Rappelée à l’ordre, Irène a fait des efforts. Elle a nettoyé, rangé, remis en ordre. Deux jours plus tard tout était redevenu exactement comme avant. Angèle s’est armée de patience. Nouveaux rappels à l’ordre. Deux fois. Trois fois. Quatre. Pour toujours le même résultat. Elle s’est alors efforcée de lui faire honte.
‒ Ah, tu peux faire la belle ! Tu peux te pomponner pour aller à la fac. S’ils savaient dans quel état de saleté tu te complais, tes petits camarades !
Ça a porté ses fruits. Un peu plus longtemps que les autres fois. Mais ses mauvaises habitudes ont quand même fini par reprendre le dessus.
‒ En pire encore.
Si bien qu’excédée, un soir, Angèle lui a annoncé, de but en blanc, qu’elle allait lui donner une fessée. À la brosse à cheveux. Une brosse qu’elle lui a brandie sous le nez.
‒ Peut-être qu’avec ça tu vas enfin comprendre…
Irène a écarquillé des yeux stupéfaits.
‒ Hein ? Mais…
‒ Il n’y a pas de mais qui tienne ! Parce que reconnais que c’est mérité. Et pas qu’un peu ! Allez, viens là !
Tétanisée, elle n’a pas bougé.
‒ Tu comprends ce que je te dis ? Tu viens là. Et tu te dépêches !
Sur un tel ton d’évidence, avec une telle autorité naturelle, qu’Irène a obéi, qu’elle s’est approchée, qu’elle s’est docilement laissée déculotter, courber sur les genoux d’Angèle qui a pris tout son temps, qui l’a fait attendre un long moment dans cette humiliante position avant de lui administrer une cuisante et interminable correction.
Irène a crié. Elle a supplié.
‒ S’il vous plaît ! S’il vous plaît ! Ça fait trop mal ! Oh, que ça fait mal !
Mais elle a eu beau battre des jambes, pleurer, sangloter, pousser des hurlements éperdus à fendre l’âme, Angèle s’est montrée intraitable. Elle ne s’est interrompue que lorsqu’elle a estimé, elle, que la punition était suffisante.
‒ Là ! Et j’espère que ça te servira de leçon.

Ça a effectivement porté ses fruits. Parce que, le lendemain, sa chambre était nettoyée de fond en comble. Et impeccablement rangée.
‒ Ah, ben voilà ! Tu vois quand tu veux.
Et, cette fois, ce ne fut pas qu’un feu de paille. Les semaines ont passé. Un mois. Un autre. Sa chambre était toujours dans un état irréprochable.
‒ C’est pas mieux comme ça ? Beaucoup plus agréable pour toi, non ?
Elle l’a reconnu.
‒ Si !
‒ Sans compter qu’il était plus que temps de te corriger de cet insupportable comportement. Tu imagines plus tard sinon ? Avec un mari ? Des enfants ? Ah, ça aurait été quelque chose ! Invivable, oui !
Ça aussi, elle l’a reconnu.
‒ Il est quand même dommage, avoue, que pour arriver à ce résultat, je me sois trouvée dans l’obligation de te fesser comme une gamine de huit ans.
Elle a baissé la tête.
Et Irène a haussé les épaules.
‒ Tu es comme ça, qu’est-ce que tu veux ! Prends-en ton parti. Une bonne fois pour toutes. Il te faut quelqu’un constamment derrière toi pour t’obliger à te prendre en mains et à ne pas laisser partir ta vie à vau-l’eau. Sinon… Tu en es bien consciente, j’espère ?
‒ Je ne sais pas. Peut-être. Je…
‒ C’est comme tes études. T’en es où de tes études ? Tes résultats sont calamiteux, je suis sûre, non ?
‒ C’est-à-dire que…
‒ Va me chercher tes cours. Et tes notes. Que je jette un œil à tout ça.
Elle s’est longuement penchée dessus. A fait la moue.
‒  Mouais… C’est moyen. Très très moyen. Tu peux faire beaucoup mieux. Et tu vas faire beaucoup mieux. On va s’y employer.

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