Le lendemain matin, nous nous éveillons comme nous nous étions endormis : Françoise et Émilie toujours enlacées, moi dans les bras de Véronique. Nos couples se dissocient, puis se recomposent. J’enlace Françoise dont les fesses sont toujours chaudes de la fessée d’hier. Véronique prend mon sexe entre ses doigts, elle m’introduit elle-même dans Françoise. Nous faisons l’amour sous les yeux d’Émilie et de Véronique qui, elles aussi, font l’amour sous nos yeux. Puis Véronique s’empare de Françoise, elle la pénètre partout de sa langue et de ses doigts, elle la fait crier de plaisir tandis qu’Émilie et moi les caressons toutes les deux. Enfin Véronique m’attire vers elle : après Françoise, c’est moi qu’elle veut. Cette fois, c’est Françoise qui prend mon sexe dans sa main et qui l’introduit dans celui de Véronique. Elle parcourt mon corps de ses doigts et de sa langue tandis qu’ Émilie fait de même avec Véronique. Nos jeux se poursuivent tard dans la matinée. Nous passons toute la journée de dimanche ensemble, entièrement nus, dans l’appartement.
Quelques jours plus tard, j’oublie de transmettre à Françoise un message important de telle sorte qu’elle perd son après-midi en allant à un rendez-vous qui avait été annulé. Évidemment quand elle rentre le soir elle est furieuse et nous nous disputons. Au lieu de reconnaître mes torts, je me cherche de mauvaises excuses et Françoise en est d’autant plus fâchée contre moi. Le samedi suivant, ce sont Véronique et Émilie qui viennent dîner à la maison. Au cours du repas, la conversation roule sur ma négligence coupable et ma mauvaise foi. Naturellement, elles sont au courant : l’avant-veille Françoise est allée avec Émilie au hammam et elle lui a tout raconté. Émilie prend la parole :
« Franchement je pense que ça mérite une bonne correction. Il n’y a pas de raison que les mecs échappent à la fessée alors que nous, on s’en prend de fameuses pour beaucoup moins que ça ».
Là, il faut que je vous explique une chose. Émilie et moi sommes très amis, nous nous aimons beaucoup, mais il y a une sorte de rivalité intellectuelle entre nous. Comme je l’ai déjà dit, la compagne de Véronique est assez pinailleuse et elle aime bien avoir raison dans les discussions. Or il est arrivé à plusieurs reprises que je la contredise sur des sujets qu’elle pensait connaître et que je connaissais mieux qu’elle. Elle en avait été vexée et je sentais bien chez elle un désir de revanche. Nul doute que le récit que Françoise lui avait fait de ma négligence lui avait fourni une occasion inespérée de vengeance et qu’elle avait concocté un plan avec Véronique. C’est ce que celle-ci me confirma sans tarder :
« C’est bien mon avis. Et puisque Françoise n’est manifestement pas capable de corriger son mari quand il en a besoin, elle ne verra sans doute pas d’inconvénient à ce que je me substitue à elle. N’est-ce pas Françoise ? »
Françoise hocha la tête en signe d’assentiment. Même si elle n’aspirait pas aussi vivement qu’Émilie à mon humiliation, elle était encore assez en colère contre moi pour souhaiter que je fusse puni.
« Eh bien, nous sommes donc toutes les trois d’accord, reprit Véronique. Ce n’est tout de même pas toi qui vas rompre une aussi belle unanimité, Olivier ? Allons, viens ici. Je vais te donner la fessée que tu as tellement méritée. Et, écartant sa chaise de la table, elle tapota sa cuisse pour m’indiquer l’endroit où je devais venir m’installer.
Que pouvais-je faire ? Toute protestation de ma part aurait été interprétée comme une manifestation de machisme en contradiction avec les convictions féministes que j’avais coutume d’afficher. Résigné, je me levai et m’avançai vers Véronique.
« Baisse ton pantalon », m’ordonna-t-elle d’un ton sec.
Je fis une ultime tentative :
« Écoute, Véro … »
Je n’eus pas le temps de finir ma phrase. La gifle était partie, comme une fusée. Je frottai ma joue endolorie. Je savais que Véronique avait la main leste. J’avais vu à plusieurs reprises Émilie et Françoise recevoir des paires de claques, mais c’était la première fois que Véronique levait la main sur moi.
« Baisse ton pantalon immédiatement, je ne le dirai pas une troisième fois ». Et après que je me fus exécuté :
« Le slip aussi. Et remonte bien ta chemise ».
Je suis à demi-nu devant elle. Elle donne une tape sur ma verge :
« Tu t’imagines peut-être que ce ridicule petit appendice te rend supérieur aux filles ? Et qu’il te mettrait à l’abri de la fessée quand tu l’as méritée ? Mais tu as une paire de fesses qui ne sont pas moins destinées à la fessée que celles de n’importe quelle nana ! Allez, couche-toi sur mes genoux ».
Je m’allonge gauchement en travers de ses cuisses. Je me sens ridicule. Françoise et Émilie me regardent. Françoise est toute droite, impassible. Émilie me regarde intensément, un petit sourire ironique et satisfait au coin des lèvres. Je sens qu’elle jouit de mon humiliation. Elle a hâte de voir comment je vais me comporter sous la fessée. Soudain la main de Véronique s’abat sur mes fesses nues. Elle me fesse d’abord modérément, en prenant son temps, comme si elle voulait s’échauffer avant une course de fond, un travail de longue haleine. De temps en temps elle s’arrête pour regarder le résultat de son travail. Parfois elle écarte mes fesses. Elle cherche à me faire honte en exhibant mon intimité à la vue des spectatrices. Puis, la fessée reprend, le rythme s’accélère, les claques sont de moins en moins espacées, leur intensité s’accroit en même temps. Cela me brûle terriblement. Mes fesses doivent être toutes rouges. Je réalise le caractère incongru, invraisemblable, de ce que je suis en train de vivre : fessé cul nu comme un gamin, à quarante ans, par une jeune femme qui a douze ans de moins que moi et qui était mon élève il y a quelques années ! Et cela se passe sous les yeux de sa compagne et de la mienne … Maintenant elle me claque le cul à toute volée. Cela devient insupportable et, instinctivement, je plie les jambes tout en cherchant à protéger mes fesses de la main gauche. Instantanément Véro interrompt la correction et s’adresse à Françoise et Émilie :
« Venez, les filles. Que l’une lui tienne les poignets et l’autre les chevilles ».
Françoise se place debout devant moi et me prend les poignets. Émilie s’agenouille derrière moi et immobilise mes chevilles. De là, elle a une vue imprenable sur mon postérieur qui doit être écarlate et dont aucun mouvement ne pourra lui échapper. Je la devine qui jubile. La raclée peut continuer. Je ne peux plus rien faire pour m’y opposer, je suis réduit à l’impuissance, Véronique peut désormais s’en donner à cœur joie. Et elle s’en donne à cœur joie. Le bruit clair de la fessée emplit tout l’appartement : est-il possible que les voisins n’entendent rien ? Véronique me fesse de toutes ses forces, et elle a la force d’un homme. Elle veut me faire céder, elle veut que je pleure, que je crie, que je supplie. Je résiste autant que je peux. Enfin Véronique s’arrête. Est-ce terminé ? Ai-je gagné ? Non, elle dit deux mots à l’oreille d’Émilie qui quitte la pièce et revient une minute plus tard avec une raquette de ping-pong qu’elle donne à Véro.
« Mets-toi à quatre pattes », m’ordonne-t-elle. Je lui obéis et me retrouve dans la même posture honteuse qu’Émilie il y a une semaine. Avec la raquette, elle me force à écarter les jambes puis m’annonce le tarif :
« Vingt coups de raquette. Tu es prêt ? » Et sans attendre ma réponse, elle entame la correction. Cette fois c’est trop. Je n’en peux plus. Avant le vingtième coup, je m’avoue vaincu. Je ne retiens plus mes cris ni mes larmes. Je l’implore :
« Je t’en supplie, Véro, je n’en peux plus. Pitié ! ».
« Oui, s’il te plaît Véro, intervient Françoise, je crois que c’est suffisant. Je suis sûr qu’il a compris et qu’il ne recommencera pas ».
Véro interrompt alors définitivement le châtiment.
« Qu’est-ce qu’on dit à Véronique ? »
« Merci Véronique pour cette fessée bien méritée ».
C’est la phrase consacrée qu’on doit prononcer à l’issue du châtiment. Véronique poursuit :
« Allez, va demander pardon à ta petite femme avec laquelle tu t’es très mal conduit ».
Je me jette aux pieds de Françoise et je lui demande pardon. Elle me relève, elle m’enlace, elle m’embrasse, elle caresse mes fesses meurtries. Puis elle me reculotte elle-même et nous retournons à table pour finir le repas. Nous parlons de l’avenir. Nous envisageons de prendre un grand appartement pour y vivre tous les quatre. Véronique est désormais notre maîtresse à tous les trois, notre maîtresse à tous les sens du terme. Nous voulons vivre avec elle, sous sa coupe, soumis à son autorité. Nous avons besoin de ses baisers comme de ses fessées. Ah, la belle vie qui est devant nous !